La crise, le management et nous
À propos d'un article des Échos
Les périodes de crise réveillent-elles le besoin profondément humain d’un leadership crédible, fiable, authentique ?
Cet « art » du management, qu’on situe généralement à mille lieux des mystifications propres organisations bureaucratisées, tatillonnes dans l’absurde et velléitaires dans l’urgence et le devoir le plus élémentaire, où des titres illusoires priment sur la compétence et la comédie sociale sur les qualités chèrement acquises ; ne devient-il pas plus urgent dans un monde incertain et parfois hostile ?
C’est en tout état de cause un constat qu’on fait aisément dans les métiers de la sécurité.
Et l’inépuisable intérêt de la cyber provient sans aucun doute de cette impossibilité de rester longtemps dans l’abstrait et dans la nécessité de faire ses preuves en mettant ses mains dans le cambouis.
Sur ces sujets, il y a d’ailleurs une belle analyse à lire dans Les Echos :
« Dans cet épais brouillard, le gros enjeu du patron est de retrouver de la puissance d’agir. Redonner du sens et de la cohérence, dans un environnement qui en a de moins en moins, est une nouvelle forme de charisme et un enjeu clé sur lequel travailler » (Christopher Guerin)
« Place à un leader plus sobre, doté d’une cohérence intérieure, animé par quelque chose qui le dépasse et, crise oblige, en capacité de pratiquer une forme de renoncement » (Emmanuelle Duez)
Ces questions majeures, j’ai pu les aborder en profondeur avec Aubry Pierens pendant près de 8 ans.
Depuis 2017, j’ai en effet eu la chance de l’accompagner sur des missions qui comptent parmi les plus passionnantes que j’ai pu réaliser, à la faveur de rencontres avec des équipes dirigeantes dont je garderai pour toujours un souvenir teinté d’admiration.
(Je vous laisse jeter un oeil ici pour vous en donner une idée)
Ce regard impertinent jeté sur la raison d’être réelle des organisations, ces réflexions à 360° sur les enjeux anthropologiques du management et les vertus qui lui sont inhérentes (selon une tradition millénaire qui court des pères d’Aristote jusqu’aux disciples du regretté Alasdair MacIntyre), ont contribué largement à la façon dont nous travaillons aujourd’hui au sein d’Alyghieri, aux côté de partenaires de haut niveau, pour beaucoup issus du régalien ; et qui en commun ce sens aigu et authentique des relations humaines, sans lequel aucune collaboration ne serait ni pérenne, ni fructueuse.
Nos partenaires auprès des dirigeants
L’article à lire dans Les Echos :
https://www.lesechos.fr/idees-debats/leadership-management/christopher-guerin-ex-nexans-le-gros-enjeu-remettre-du-sens-et-de-la-coherence-au-coeur-meme-de-lentreprise-2196941
Notre champ d’action :
P.S : j’ai cédé à une esthétique belliqueuse en illustrant mon propos avec Gladiator, mais j’aurais aussi bien pu citer Bugsy Malone :


