62 % des entreprises estiment que leurs concurrents chinois les rattraperont d’ici 5 à 10 ans
C’est 5 à 10 ans de plus que ce que prévoyait le plan « Made in China 2025 ».
Élaborée en 2015, la stratégie nationale « Made in China 2025 » visait à :
Réduire la balance commerciale
Diminuer la dépendance aux entreprises étrangères
Renforcer la compétitivité des entreprises chinoises
Atteindre un leadership technologique
À cette fin, le gouvernement chinois a recouru à plusieurs instruments :
Des subventions directes et indirectes massives, notamment via les « Government Guidance Funds »
Des avantages fiscaux massifs pour la R&D (+28,8 % par an entre 2018 et 2022)
Une discrimination réglementaire et marchés publics au profit des entreprises nationales
Des investissements à l’étranger pour acquérir des technologies et des savoir-faire stratégiques
Malgré des résultats très nets dans certains domaines (voir le graphique ci-dessus), les chercheurs du Rhodium Group observent des externalités négatives propres aux largesses jacobines et à un « keneysianisme rouge » pour le moins éléphantesque :
Des gaspillages massif d’investissements dans des projets redondants ou inefficaces
Une surchauffe industrielle entraînant des surcapacités dans certains secteurs (ex. : batteries, panneaux solaires etc.
Des tensions commerciales accrues avec les États-Unis et l’Europe
Un ralentissement de la croissance en raison d’une dé-corrélation entre une offre pléthorique et un marché intérieur limité
Le rapport du Rhodium Group :
https://rhg.com/research/was-made-in-china-2025-successful/